Sora regarder, en bas, le monde s'étaler sous elle. Sa ne lui donner aucune sensation de puissance, non, juste une sensation douloureuse de solitude. Des gens aimé, des gens ignorer. Des gens accompagné, des gens seuls. Des gens heureux, des gens solitaires. Elle avait cru faire partie de la première catégorie pendant dix ans... Maintenant, elle savait bien qu'elle faisait parti de la seconde. Alors, que faire? Faut-il accepter la souffrance quand elle vous était destinée, ou au contraire la repousser avec rage? Mais comment? Ceux qui devait être les "siens" avant son "achat" ne la reconnaitrais plus a présent.
"Je n'ai plus nulle part ou rentrer..." Murmura-t-elle en fermant les yeux. "Plus personne pour penser à moi. Personne sur qui compter, ou qui compterais pour moi."
Est-ce que c'est mal d'être seul parce qu'on est différent? Il y a des gens qui voudrais être seul, a qui sa ne fait pas mal de ne pouvoir compter que sur eux-même. Mais pour l'adolescente, ce n'était pas une question de pouvoir. Même si elle était capable de vivre seule en ne comptant que sur sa propre force, elle ne voulait pas que les choses ce passe ainsi. La lycéenne voulait aimé. Être aimée en retour, peut-être... Si elle le mérité vraiment... Mais une choses était vraiment sûre, elle ne voulait pas être seule!! Cependant, elle n'avait pas le choix.
Sora fini par rouvrir les yeux et observé la vie qui s'agiter faiblement en bas. Et si elle y aller? Elle n'avait pas plus de temps à perdre que quiconque en ce monde. Elle se sentait si lasse, pourtant, qu'elle avait la sensation qu'elle perdrait l'équillibre si elle tentait de ce levé. Elle n'eut pas plus longtemps l'occasion d'y réfléchir: Une vois féminine se fit entendre derrière le dos de Sora, la faisant ce retourner lentement. D'ailleurs, c'était bien autorisé, d'aller sur le toit? Elle avait bien l'air fine, sinon...

[Un peu court, gomen]

Sora ♥ Ne saute pas !

C'était mon deuxième jour ici, et il me restait tant à découvrir ! Tellement de lieux, de personnages (oui, les simples personnes ne m'intéressent pas), et puis, je n'avais pas encore vu les "googai". Enfin, je pensais plutôt que c'était un mythe, inventé par je ne sais quel trouillard pour qu'il se sente moins seul dans sa paranoïa. Et puis, j'étais intouchable. Ma famille ne pouvait pas se faire "détruire" par je ne sais quel grand de ce monde, j'en étais persuadée. Quant au suicide, franchement, j'aurais bien aimer rencontrer celui qui me retirerait ma joie de vivre ! Alors je vaquais innocemment à mes occupations, posant des oreilles de lapin sur la tête de Juichi, ou cherchant d'autres énergumènes. A la pause de midi, je décidais de faire un tour sur le toit. C'était sur celui de mon ancien lycée que j'avais rencontré un de mes plus proches amis et j'espérais faire une trouvaille intéressante sur celui-ci. Je montais les escaliers en courant et 4 à 4, comme à mon habitude, et m'arrêtais juste en face de la porte. J'hésitais un moment entre l'ouvrir doucement et la claquée contre le mur extérieur. Bah, je ne pouvais pas toujours être excessive et poussa donc très discrètement la porte. La grosse pancarte "interdit" sur le battant intérieur m'incitait d'ailleurs à être prudente

Si le soleil brillait la veille, je fus déçue de voir le ciel s'assombrir au fur et à mesure. Un coup d'œil circulaire, personne... Enfin si, dans une petite brise, se trouvait une jeune fille en uniforme scolaire, que je pensais un peu proche du bord. Pour ne pas l'effrayer je m'approcha doucement et dis :

- Eh oh !

La jeune fille se retourna. Je devais avouer qu'elle était plutôt jolie, avec ses longs cheveux noirs et sa peau pâle. Je ne pus m'empêcher de ressentir une pointe de jalousie. Rapidement balayée par l'idée de l'inclure dans mes amis. Car après le lapinou trop chou, une beauté, disons fatale, serait bien... Enfin, je me devais de faire sa connaissance avant.

- Ne saute pas, hein ? Ca ne parait peut être pas haut, mais ça peut faire mal...

Je me rapprochais du bord pour voir la distance qui nous séparait du sol.

- Enfin, si, ça fait un peu haut...

Je me reculais légèrement. Je ne l'avais jamais avoué à personne, mais j'avais le vertige. Quelle honte !

- Alors, qu'est-ce qui t'amène aussi loin de la planète Terre ? lui dis-je avec un grand sourire.

Je ne voulais bien sûr pas être envahissante (même si je l'étais sans cesse), mais elle avait vraiment piqué ma curiosité.

Sora regarda la jeune fille énergique qui se tenait derrière elle. Elle ne l'avait jamais rencontré, ça c'était sur, elle s'en souviendrais, sinon. Si énergique, si... Particulière. Et l'inconnue dit à Sora de ne pas sauter, faisant se raidir cette dernière. Sauter? Ce n'était pas vraiment la choses à laquelle elle était en train de penser. En fait, c'est vrais, elle avait peur de tomber... Se serais plus simple, pourtant, non? Une chute, une douleur, puis elle n'aurais plus jamais mal. Elle ne serais plus jamais seule. Sa n'avait pas l'air d'être quelque choses de négatif, non, au contraire. Alors pourquoi avait-elle aussi peur de tomber, ou de sauter?
"Enfin, si, ça fait un peu haut..."
Fit la jeune fille au cheveux noir quand elle arriva à sa hauteur. Un peu haut... Oui, c'était ça, n'est-ce pas? Trop pour ce pauvre petit cœur qui la lâchait toujours, quoi qu'elle veuille faire, qui voulait aimé sans mentir, qui voulait vivre sans être seule, qui en voulait toujours plus que la réalité pouvait lui en offrir. C'était un peu trop haut. C'était un peu trop pour lui. Sora regardait maintenant en bas, serrant ses genoux contre elle, sentant que ses jambes était encore trop faible pour ce lever. Alors, elle devrait ce lever! Pour tomber et pour en finir! Elle devrait... Mourir?
"Alors, qu'est-ce qui t'amène aussi loin de la planète Terre ?"
Fit la jeune fille qui venait d'arriver. Elle avait la désagréable impression qu'elle mettait le doit juste ou il ne fallait pas, au mot près, et ce avec un sourire éclatant. Qu'est-ce qu'elle pouvait répondre à ça? Elle n'y avait pas était amené du tout, en fait. Elle y exister, sans vraiment le faire exprès...
Mais cependant, elle ne pouvait pas du tout répondre ça.
"Je me repose un peu." Dit-elle finalement. Quelque part, ça la détendait beaucoup de dire ça, comme ça, alors qu'elle était plutôt en train de souffrir de sa solitude dévorante. C'était comme se convaincre que se qu'elle vivait n'était qu'un court passage de sa vie: Elle se reposer.
"Euh... Qui... Qui êtes-vous, en fait?"
Balbutiât-elle après un temps d'hésitation, levant timidement les yeux vers la forte personnalité qui se tenait un peu en retrait derrière elle. Sora ne savait pas bien si elle avait bien fait de continuer la conversation... Mais elle n'avait rien à craindre, n'est-ce pas? Quelqu'un d'aussi fort que l'inconnue ne s'attarderais pas longtemps sur une fille aussi faiblarde qu'elle, de toute façon... Elle n'avait pas besoin de paraitre encore plus ennuyeuse qu'elle ne l'était vraiment.